Lettre ouverte au beau B
Cher beau B,
Je tiens au premier abord à vous souhaiter la bienvenue chez votre belle-famille. Il est écrit dans Romain 8:28 que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu. Ainsi, même si vous avez perdu le pouvoir, il y a toujours de l'espoir pour vous. Car en politique, rien n'est jamais perdu et tout reste possible.
Voyez-vous, votre femme C est ivoirienne et comme il n' y a plus d'exclusion ici, elle peut être candidate à l'élection présidentielle en 2015. Et comme je le disais tantôt, en politique tout est possible et tout peut arriver. Ceci étant, par un concours de circonstance, elle peut être élue Présidente et vous voilà premier homme de Côte d'Ivoire, premier pays producteur de Cacao et locomotive de l'UEMOA. C'est pas beau ça beau B?
Mais comme vous le savez, le hasard n'existe pas et c'est parce que le hasard n'existe pas que vous vous retrouvez dans la capitale politique, au pied de la basilique. C'est donc l'occasion pour vous de vous rendre régulièrement dans cet édifice religieux pour confesser vos petits péchés ainsi que vos grands péchés. Notre Seigneur, infiniment bon vous accordera ainsi sa miséricorde mais également sa grâce. En tout état de cause, Dieu doit avoir une place importante dans cette nouvelle vie qui commence pour vous. Lui seul est capable de vous relever.
Familialement votre!